• Voilà, voilà ! Désolée pour le temps d’attente pour mettre cet article en ligne. Déjà presque 15 jours que nous sommes en Guyane et je ne le met en ligne qu’aujourd’hui sur le blog. Bon je ne vais pas vous mentir en disant que nous sommes débordés et que nous courons toute la journée partout. En fait nous avions un peu la flegme de faire 2 km à pied avec l’ordi sur le dos pour aller au cyber café. On va dire aussi que les trombes d’eau (presque incessantes) ne nous motivent pas vraiment non plus. Mais bon, là nous y sommes !

    Alors, la transat !
    Comme vous le savez nous avons levé l’ancre de l’ile de Santiago (Cap Vert) le dimanche 20 Janvier vers 13H. Et nous étions amarrés à la marina de Degrad de Cannes en Guyane exactement deux semaines plus tard : le dimanche 3 février vers midi ! Entre ces deux points il s’est écoulé quelques litres d’eau sous notre coque. Et quelques petits coups durs aussi. On ne peut pas parcourir 1802 miles nautiques sans qu’il ne surviennent quelques légers problèmes !

    Mais commençons dans l’ordre. Nous sommes donc partis avec une météo prometteuse. 15 à 20 nœuds de vent au portant (allure la plus agréable, vent plus ou moins dans le dos). Seulement nous étions abrités par les dernières iles de l’archipel du Cap Vert et les 15/20 nœuds promis se sont transformés en moins de 10 nœuds les deux premiers jours. Nous avons donc jonglé avec les voiles et le moteur pour sauter d’un trou d’air à un autre. Nous y avons fait nos plus petits scores : seulement 104 miles parcourus par jours (notre record sera de 169 miles), dans une ambiance de voiles qui claquent et des vibrations du moteur.

    Et le 23, la délivrance ! Libéré de l’abri des iles nous filons sous 15 à 20 nœuds de vent. Par contre nous ne pouvons pas vous dire à combien nous avancions car notre speedo n’a pas fonctionné de toute la traversée. Sans doute bloqué par des coquillages. Nous avions la vitesse avec le GPS sur l’ordi mais nous n’avions pas le nez collé dessus en permanence. Néanmoins nous y avons vu une fois un 12,49 nœud. Nous avons parfois été plus vite mais pas le temps de plonger dans le bateau pour voir sur l’ordi.

    Le quatrième jour nous avons perdu l’usage de la grand-voile. Pendant mon dernier quart du matin Franck a été réveillé par les vagues qui rentraient dans le bateau par la descente ouverte (la porte d’entrée). La houle s’était levée ! Bon, séchage du bateau. Une heure plus tard un empannage incontrôlé a arraché tous les coulisseaux de la grand-voile de leur rail. Notre voile n’était donc plus tenue sur le mat. Lorsque nous nous sommes mis face au vent pour l’affaler (la faire descendre), le mousqueton de la drisse s’est ouvert et elle est montée en tête de mat pendant que notre voile tombait à moitié dans l’eau. Le temps de remonté la voile et de dérouler le génois, les vagues étaient rentrées de nouveau à l’intérieur. On re-sèche tout ! Ca occupe au moins ! Après nous mettions une bâche devant l’entrée. Idéale aussi quand il pleuvait ! Par contre nous étions un peu embêtés pour la drisse (c’est la corde qui permet d’envoyer la voile en l’air). Nous n’avions pas vraiment envie d’aller se balancer dans le mat pour la récupérer avec la houle qu’il y avait. Nous avons donc décidé de continuer sans la GV. Ce qui ne nous a pas posé vraiment de problème avec des vents venant de l’arrière. Nous avons alterné entre génois déroulé en entier ou non et le spi papillon. Ce spi est un vrai régal ! On le tient jusqu’à 15 nœuds de vent, ce qui nous faisait avancé à fond les ballons sans le roulis habituel du génois. Le papillon on l’adore !! Enfin, quand il est dans l’air en fait ! Parce que l’affalage (quand on le descend) c’est une autre paire de manche. A chaque fois c’est un peu galère, il doit y avoir une technique que nous n’avons pas encore découverte car à chaque fois on l’affale n’importe comment. Un soir, il a même fini carrément à l’eau. J’ai été obligé de lâcher la barre pour aller aider Franck à l’avant pour le remonter car la voile dans l’eau se remplissait et ce que Franck remontait sur le pont repartait aussi sec dans l’eau quand il modifiait sa prise pour remonter le reste. Il faut dire que le vent avait un peu forci et comme on fonçait bien nous voulions le garder le plus longtemps possible. Erreur !

    Concernant les quarts nous nous sommes vite rendu compte que nous ne tenions pas le coup avec des quarts de 2h chacun. Nous avons donc rapidement décidé de faire des quarts de 1h la journée et de 1h30 la nuit. Beaucoup plus facile ! Surtout la journée car avec la chaleur qu’il faisait, 2h en plein soleil c’était une torture ! Et à moitié dangereux aussi. Mais une fois que nous avons trouvé notre rythme ça c’est bien passé.

    Pour le pilote automatique, ça n’a pas été une réussite. Vent trop fort, houle trop forte, appréhension quand le spi était en l’air… Nous avons donc barré quasiment en  permanence.

    Et puis la grosse tuile de la traversée nous en a privés à la fin de la transat alors que c’est à ce moment que nous en aurions eu le plus besoin. Plus de moteur le 30 janvier ! Il s’emballait. Sans pouvoir l’arrêter. 4000 tours à 2h du matin en le démarrant pour charger les batteries. Ca réveille ! Un boucan d’enfer ! Et un gros stress bien sur. Nous avons attendu le jour pour regarder mais nous ne pouvions pas réparer en pleine mer. Du coup nous avons du faire hyper gaffe aux batteries car c’est le moteur qui les recharges. Nous avons un panneau solaire mais bien sur les deux premiers jours sans moteur se sont déroulés sans soleil et sous la pluie. Mais pas une petite pluie de mickey, hein ! Des cordes, des cordes, des cordes. Les fringues étaient carguées, le bateau était cargué… Mais au moins ça l’a rincé de toute la poussière que nous avions accumulé au Cap vert sur le bateau. Lors des premiers grains l’eau qui dégoulinait le long du mat, des voiles et du gréement (de tous les câbles) était marron. Mais du coup nous sommes arrivé en Guyane propres comme un sous neuf !

    Sinon, nous avons aussi pêché. Bon une seule fois mais nous avons remonté deux dorades coryphènes de 93 cm et 100 cm chacune, ce qui nous a fait 14 filets de poisson séché en plus de 4 steaks que nous avons mangé frais. Bien suffisant. Et après, nos soucis de voile et de moteur nous ont un peu perturbés et nous avons oublié de pêcher. A part bien sur les poissons volants que nous retrouvions par quinzaine tous les matins sur le pont. Il y en a même un qui a atterri directement sur la gazinière, à l’intérieur. Il était énorme, plus gros qu’un beau maquereau. Mais c’était en pleine nuit, un peu pris au dépourvu au saut du lit, Franck l’a remis à l’eau direct.

    Transat Transat Transat

     

    Bon, là je vous raconte un peu que les galères mais il faut dire que lorsque tous ce passe bien ça n’est pas très intéressant à raconter : il faisait beau, on a lu, on a bronzé, on fait la sieste, on a bien mangé… Vous conviendrez que ça n’est pas hyper palpitant ! Donc ne vous inquiétez pas, on a eu quelques soucis mais la grande majorité du temps il ne se passait rien et nous avons vraiment apprécié notre transat. On recommencera volontiers !

    Transat Transat

     

     

    Copain oiseau                                                                              Copain poisson volant

     

    Transat Transat 

     

    Bordel complet dans le bateau                                                    Barreur de choc

     

    Transat Transat

    Pareo taud de soleil                                                                          Le soir il fait plus frais

    Transat Transat

     

    Le papillon                                                                               Papillon (on a fait une video mais je n'arrive pas à la mettre)

    Transat Transat

     

    Vague d'étrave

    Transat Transat

     

    Compagnon de quart de nuit                                                          14 jours plus tard!!

    Transat Transat

     

    Lever de soleil                                                                          Fait pas beau!!

     

    Pour l’instant, en Guyane, nous n’avons pas trop bougé de la marina. Les premiers jours nous nous sommes reposés, avons nettoyé le bateau et peaufiné les conditions de vie à bord : taud de soleil (et de pluie vu les fréquence des grains) pour le cockpit, moustiquaires partout, taud de pluie au dessus des hublots pour pouvoir les laisser ouvert pour rafraichir sans être inondé, grimpette dans le mat pour aller chercher la drisse et bien sur démontage et réparation du moteur. En fait nous attendons surtout de votre combien vont nous couter les réparations du moteur avant de faire autre chose. Si les dégâts sont sérieux, et donc coûteux, il faudra peut être travaillé quelques semaines. Dans le cas contraire ça sera la fête et nous partirons direct en rando en forêt, en pirogue sur le fleuve, en visite de ville, musée, du bagne… En attendant, nous allons courir un peu le matin, à la fraîche, et en route on ramasse mangues, bananes et noix de coco sauvages. C’est pas mal ! Qui veut venir en profiter ?!

    Transat Transat Transat

    fruits sauvages

     

    Transat Transat

    Taud de soleil indispensable                                                     Méduse à voile dans le port

     

     


    6 commentaires
  • Un petit message pour vous dire que nous avons enfin loué une voiture cet après midi. Nous partons donc en visite de la Guyane pendant une bonne semaine. Nous profitons de la voiture pour aller loin et nous finirons notre escale Guyanaise par les ballades près du port. 

    Si nous ne sommes pas piqué par les mygalles, les serpents, les moustiques ou bouffé par les singes, les félins ou les caïmans nous vous donnons rendez vous d'ici une grosse semaine pour un roman photo de notre immersion dans les forêts profondes de la Guyane. A moins que nous ne soyons retenu prisonniers au bagne!

    En tout cas on vous embrasse et on en profite à fond à votre place!!


    votre commentaire
  • J’aurais dû mettre cet article en ligne depuis une semaine déjà, j’espère que vous ne vous êtes pas inquiétez : nous n’avons été mangé par aucun des animaux de l’article précédent ! A part bien sur par les moustiques qui font la fête autour de nous à partir de 18h !

    Alors, notre petite escapade en voiture ! Elle aura été un peu courte, une semaine ça passe très vite mais la location pour une autre semaine ne rentre pas dans notre budget actuel.
    Pour optimiser au mieux  la voiture nous avions fait un planning de dingo avant de partir !

    Nous sommes donc partis le jeudi 21 direction Saint Laurent du Maroni pour une visite du bagne de la transportation.  C’était bien, le guide très intéressant à écouter. J’ai été un peu surprise par la taille des locaux que j’avais imaginé beaucoup plus grand étant donné le nombre de bagnard à y être passé. Mais en fait il y avait plusieurs camps construits un peu partout en Guyane.

    Guyane

    Guyane

    Guyane


    Après le bagne nous avons fait une visite de la ville en petit train. Un peu kitch et beauf mais c’était quand même sympa. A part qu’on a fini sous la pluie et inondé dans notre petit compartiment.

    Guyane


    Nous avons passé cette première nuit loin du bateau en hamac sous un carbet. Au village amérindien « Terre rouge » près de saint jean du maroni. Nous avions réservé une nuit et le repas du soir. Repas amérindien traditionnel : de l’acoupa (poisson) avec une galette de manioc et du riz, et une salade de fruits frais en dessert. C’était vraiment sympa. Nous avons été bien accueillis, c’était agréable. C’était notre première nuit en hamac, nous avons bien dormi contrairement à ce qu’on nous avons dit. Hamac, moustiquaire et sac de couchage font un très bon lit !

    Guyane

    Guyane

    Guyane

    Guyane

    Le vendredi 22 nous avons fait une rando de 8 km en forêt sur le sentier de la forêt de St Jean. Ca aurait été une superbe ballade si nous n’en avions pas fait la moitié sous la pluie. Nous étions complètement cargués en arrivant à la voiture ! Pendant le trajet en voiture après nous avons même mis le chauffage à donf’ pour faire sécher les fringues ! Et en arrivant à la ballade suivante nous avons pique-niqué sur le parking avec les vêtements étalés partout sur la carrosserie chaude. Les ploucs en vacances !

    Guyane

    Guyane

    Guyane

     

    Guyane

    Guyane


    Donc après mangé, une ballade d’une heure : le sentier sur sable blanc. Nul ! Pas de sentier, pas de sable blanc et pas un seul animal. On pensait se rattraper avec une autre ballade, le sentier Kanawa, que le guide décrivait comme une très belle ballade. Mais nous n’avons pas pu la faire. A peine la voiture arrêtée sur le parking, les moustiques sont venus se coller aux vitres. Bon, on est des warriors, on s’habille (pantalons et t-shirts longs), on se badigeonne de produit et on y va. Bin nous avons fait 500 mètres  et nous sommes  revenus à fond la caisse ! Piqués de partout, ils nous on piqué à travers les vêtements ces saligots !
    On abandonne et direction Awala-Yalimapo, site de ponte des tortues. Nous avons visité la maison de la réserve et nous nous renseignons : il y a eu 21 traces de tortues la veille. Cool, on a des chances d’en voir cette nuit.
    Nous avions réservé un carbet à l’auberge de jeunesse pour la nuit mais pour cause d’invasion de moustiques nous avons préféré nous rabattre sur un bungalow, tampis pour le hamac. A 1h30 du matin le réveil. Levé, habillage, produit anti-moustiques et poncho et nous voilà partis arpenter la plage en quête de tortues. Nous n’en verrons que les traces ! 2h après le réveil, bouffés par les moustiques et trempés de sueur sous nos ponchos, nous voilà de retour au bungalow tout dépités. Une journée un peu ratée de bout en bout.

    Le lendemain sera plus réussi. Après un tour sur la plage des tortues, où nous passerons notre temps à chasser les chiens sauvages en train de déterrer les nuits de tortues pour manger les œufs, nous avons repris la route direction le village d’Iracoubo pour y visiter l’église. L’intérieur a été entièrement peint à la main par un bagnard. C’est une jolie église qui vaut le coup d’œil.

    Guyane

    Guyane

    Guyane

     


    Ensuite une petite ballade sur le marais de Yiyi. C’est une réserve naturelle. Nous y avons vu plein de lézards, quelques papillons et deux ou trois oiseaux. Pas grand-chose mais une ballade agréable et la rencontre d’une des gardes très sympathique.
    Ensuite encore une mini-ballade : le sentier de saint Elie où nous avons vu plein d’espèces d’arbres mais aucun animal.
    Ah si, un singe a traversé la route devant la voiture. Pas tout près et à fond les ballons donc nous ne l’avons pas bien vu. Mais nous avons quand même vu un singe ! Nous y avons aussi rencontré des voisins de ponton qui faisait la même promenade et dormais ensuite en carbet. Ils nous ont invités à dormir avec eux mais nous avions prévu un marché le dimanche matin tôt et nous n’avons donc pas pu rester avec eux. C’est dommage mais on va s’organiser ça avant que nous repartions en mer.
    Et donc le dimanche, nous sommes allés sur le marché de Cacao, dans un village hmong. Notre guide mentionnait un joli marché à ne pas louper. C’est vrai que c’était bien, un marché très coloré et riche en fruits inconnus de nous (rambutant, mangustant, cupuaçu…). Inconnus mais super bon, nous sommes revenus assez chargés !

    Guyane

    Franck qui coupe un arbre à la machette pour libérer la route

    Guyane

    Guyane

    Guyane

    Guyane

    Après le marché nous avons visité le musée « le planeur bleu ». C’est un privé qui a monté une association pour faire visiter au public son musée des insectes. C’était vraiment super. Le guide (et propriétaire) était très agréable. Un vrai passionné. Ce musée est ouvert uniquement le dimanche. En fait le proprio est instituteur, il fait donc ça sur son temps libre. Il nous a dit que ses élèves (connaissant sa passion) ont participés au fil des ans à la construction de sa collection en lui amenant les insectes qu’ils trouvent. Pendant la visite, un petit gars d’une dizaine d’année lui a d’ailleurs  amené dans une boite un scorpion qu’il avait trouvé dans son jardin ! Pour rendre la monnaie de la pièce, le musée est gratuit pour les moins de 12 ans ! Nous y avons vu une belle collection de papillons, d’insectes en tout genre (punaise, criquet, blattes, mouches, titans…) et quelques spécimens vivants qu’il élève pour les réinjecter dans la nature. Et des mygales ! Vivantes ! Qu’il manipule devant nous, pose sur son t-shirt … Arrgh ! Malgré un premier mouvement de recul j’ai quand même trouvé ses mygales assez belles. Pour des araignées ! Il possède aussi une petite serre à papillons dans laquelle nous avons pu circuler et prendre des photos assez belles. Parce que dans la nature c’est mission impossible de prendre un papillon en photo !
    Bref un très beau petit musée, de beaux souvenirs.

    Guyane

    Guyane

     

    Guyane

    Guyane

     

    Ensuite soupe chinoise au marché et achat d’un plat en bois précieux, un bois violet. Nous avons vraiment passé une belle journée à Cacao.
    Le lundi nous avons visité le centre spatial de Guyane. Ca aussi c’était super. Nous avons dans un premier temps fait la visite du centre spatial en bus, visite commentée bien sur ! Ensuite visite de la salle de lancement, vous savez c’est celle que l’on voit dans les films ! Et ensuite visite du musée de l’espace. Encore une bien belle journée. Très instructive celle là.

    Guyane

    Guyane

    Guyane


    Pour le mardi, nous avions prévu une journée plus soft. Nous avons fait une ballade de 4km (dont 1km pour 620m de dénivelé montant en forêt !) dans la montagne des singes. Nous n’y avons vu aucuns singes !! Nous n’avons pas de chance avec les animaux sauvages !

    Guyane

    Guyane

    Guyane

    Guyane


    Et le mercredi, après un tour au marché de Cayenne, nous avons rendu la voiture.
    Depuis nous sommes de retour en stop ! Nous nous sommes reposés de notre vadrouille en voiture. Ce qui nous a permis de rencontré les habitants de notre ponton. Je dis habitants car ils sont tous installé là depuis des années. Les bateaux ne ressemblent plus vraiment à des bateaux avec les climatisations sur les ponts, les machines à laver, les bâches tendus partout… et les congélateurs sur le ponton ! Nous avons organisé avec eux un repas crêpes et galettes dimanche midi. C’était une belle après midi où nous avons tous bien trop mangé ! Par contre nous avons eu du mal à trouver de la farine de Sarrazin. Quizz : où avons-nous acheté la farine ? Le gagnant gagnera notre estime éternelle ! Indice : vous ne devinerez jamais !!

    Et mardi 5 mars, nous avons emprunté des kayaks à nos voisins de pontons pour aller faire un tour sur le fleuve au plus près de la mangrove. J’y ai gagné des courbatures dans les épaules et Franck des coups de soleil sur les jambes !  Mais c’était bien et nous envisageons d’y retourner et de dormir dans un carbet le long du fleuve. Reste plus qu’à fixer la date, et à attendre de ne plus avoir mal aux épaules !!

    Guyane

     Le moteur n'est toujours pas réparé mais ça ne devrait pas tardé. De toute façon nous ne sommes pas pressé pressé, le climat et l'ambiance du ponton nous plaisent bien. On se sent bien ici.

     


    5 commentaires
  • Ca y est, nous sommes envahis! Moustiques, mouches et moucherons ont élus domicile dans le bateau. Les guèpes maçonnes ont construit des nids dans la bome et dans les plis de la voile; et les cafards ont également fait leur apparition. Mais pas les cafards de mickeys qu'on voit en métropole non non, ceux là font presque un pouce de long! C'est vraiment dégueu! On a mis des pièges et ça à l'air de marcher pour le moment. Esperons qu'il n'y a pas un nid quelque part.

    Passager clandestin

     

    Nid de guêpe maçonne

    Nous avons profité de notre immobilisation forçée pour faire une grimpette dans le mat afin de vérifier que tout va bien là haut et remettre en place des vis de l'enrouleur que se sont fait la malle!

     

    Passager clandestin, escalade, crêpes et apéro!

    Bilbo vu du ciel!

    Passager clandestin, escalade, crêpes et apéro!

    La marina

    Passager clandestin, escalade, crêpes et apéro!

    A 14 mètres de hauteur!

    Notre pièce pour le moteur est arrivée la semaine dernière mais en démontant notre pompe à injection pour y mettre la pièce neuve, le méco s'est rendu compte qu'il y avait en plus un petit resort de cassé. Du coup maintenant on est en attente du fameux ressort. Heureusement que l'ambiance du ponton est sympas parce qu'il y a de quoi s'énerver. Pour passer le temps on fait des barbecues, des soirées crêpes, des siestes et des apéros sur le ponton tous les soirs. Mais bon, vivement le départ quand même. On est en manque de baignade, en arrivant aux Antilles il va falloir faire une cure en passant nos journée entière dans l'eau! Fatiguant!!

     

    Passager clandestin, escalade, crêpes et apéro!

    Passager clandestin, escalade, crêpes et apéro!

    Passager clandestin, escalade, crêpes et apéro!

    Passager clandestin, escalade, crêpes et apéro!

    Gréement bizarre!

    Passager clandestin, escalade, crêpes et apéro!

    Plantation!!

     

    Voili voilou! Pour l'instant on glandouille, on attend notre pompe à injection et on va dépenser des sous au marché en achetant pleins de fruits. On fait des réserves de saveurs avant de devoir rentrer en métropole.

     

     

     

     


    2 commentaires
  • Ca y est ça y est, nous sommes enfin sur le départ ! A nous les eaux transparentes, les poissons multicolores, les paysages magnifiques … et les mouillages bondés qui vont avec !! Vous l’aurez compris, nous partons vers les Antilles. Notre moteur est réparé depuis le vendredi 29 mars. Nous devions partir le dimanche mais pour cause d’horaires bizarroïdes des douanes nous ne pourrons faire notre sortie du territoire que mardi à 15h. Du coup nous allons faire le marché le mercredi matin pour avoir des fruits et légumes frais pour la traversée et on largue les amarres le jeudi matin. On a hâte ! Par contre du coup nous partons un peu tard, il va falloir faire un choix dans nos visites des iles des Antilles. Nous potassons le Patuelli (guide des Antilles) et les informations fournies par ceux qui y sont déjà allé.

    Guyane suite et fin

    Il fait beau mais l'eau est crado! 

    En attendant, quand nous ne prenons pas l’apéro ou faisons des crêpes pour tout le ponton, nous préparons le bateau pour le départ : révision et graissage des winchs, changement des poulies qui ont cassé pendant la transat, nettoyage à fond de l’intérieur, lessives et, le plus important, calage de tous les trucs qui depuis 2 mois ont pris leurs aises et sont éparpillés partout dans le bateau !

    Guyane suite et fin

    Guyane suite et fin

    Le crepier et la serveuse!

    Franck en a aussi profité pour apprendre à fabriquer un couteau et nous voilà donc équipé d'une machette avec  poignée en teck et de son étui en cuir. Le tout entièrement made in Franck Miossec! La classe!! Quand à moi j'ai fait rénové un poil mon sac en cuir (acheté avec Véro en espagne). A force de le réparer il va me couter plus cher qu'a l'achat mais bon... je l'aime bien alors...

    Guyanne suite et fin

    La machette 

    Nous avons beaucoup aimé notre escale en Guyane malgré le sketch du moteur. Nous y avons fait de belles ballades dans la forêt, pas mal de glandouille dans le bateau, bien profité du soleil, découvert des fruits et légumes étranges (pitaya, éspèces de longs haricots verts, graines à faire germer...), vu des animaux différents de chez nous : papillons, paresseux, mygales (pas prise en photo pour cause de bug de l’appareil qui refuse le zoom), singe, agouti, oiseaux, lézards verts fluo trop rapide pour les photos… Nous y avons également fait de belles rencontres sur le ponton, des voileux qui vivent là le temps de refaire leur caisse de bord : Patrice et Marielle sur Ylang avec leur deux filles, Jennifer et Yann sur Molokoi qui ont acheté un bateau plus grands quand on était là pour partir en mer, Eddy et ses couteaux, Henry et ses maquettes, Annette et Terry sur leur cata avec baignoire !!... Nous sommes heureux de partir mais un peu tristoune de leur dire au revoir. Heureusement la terre est toute petite nous les reverrons sur l’eau quand nous y repartirons.Voilà vous êtes prévenu, nous repartirons un jour ou l’autre en mer pour un autre voyage sur l’eau !

    Guyane suite et fin

    Un paresseux

    Guyane suite et fin

    Guyane suite et fin

     

     

      

      Un pitaya

    Guyane suite et fin

     

    La suite des événements se passera aux Antilles avant une transat retour départ mi mai avec une escale aux Açores début Juin. Une longue escale probablement afin d’en voir le plus possible. Que ceux qui souhaiterait nous y rejoindre se manifeste pour qu’on puisse s’organiser au mieux. Si vous souhaitez faire un petit bout de navigation avec nous n’hésitez pas non plus à demander, nous pouvons accueillir deux personnes à bord.
    Voilà pour les nouvelles fraiches, prochain rendez vous blogesque aux Antilles !
    On vous embrasse et on pense à vous dans le froid polaire de cet hiver !!

    Guyanne suite et fin


    3 commentaires
  • Bon je sais, le titre est grave nul mais vous avez bien dû remarquer que je ne suis pas très douée en titre d’articles ! De toute façon vous n’allez pas sur le blog pour ça, non ?! Alors, parlons de ce qui vous intéresse.

    Nous sommes donc partis le 4 avril de Degrad des Cannes avec une grande joie de reprendre la mer mais un petit pincement au cœur de devoir au revoir à nos voisins de pontons. Nous avons largué les amarres sur le coup de 10h du matin pour une nav’ de courte durée car à 17h nous étions au mouillage au Iles du Salut au large de la Guyane. Des retrouvailles difficiles avec la mer. 10 miles au moteur, vent pile dans le nez et grosse houle pour sortir du chenal. Puis 30 miles à 20 nœuds, au près serré avec toujours une grosse houle. Pour la première fois depuis notre départ nous avons été malade tous les deux ! Notre repas du midi a consisté en des gâteaux apéro et du pain d’épices. Diététique, hein ?!

    Nous avons ensuite passé 4 jours à visiter les iles du Salut. En fait le 5 nous sommes resté au bateau : apéro et repas du midi sur Bilbo avec Jean Michel le hollandais aperçu à Degrad des Cannes. Puis apéro et repas du soir sur son bateau à lui. Super bateau d’ailleurs, des idées à piquer pour notre futur yacht ! Puis le samedi et le dimanche, deux gros paquebots de touristes ont débarqués leurs centaines de passagers à terre. Du coup, nous sommes restés à bord et sommes allé visiter que le lundi. Tout seul, tranquillement ! Comment ça on est des sauvages ?! Bon un peu je vous l’accorde mais la raison est en fait qu’il y a pleins de singes sur ces iles et qu’il est plus facile de les apercevoir quand il y a peu de monde. Ils sont même venus manger dans nos mains. Nous avons aussi vu des agoutis, des lézards et un ara bleu perdu au milieu des poules, faisans et paons domestiques.

    Bilbo des Caraïbes

    Franck tracté...au mouillage par le courant!

    Bilbo des Caraïbes

    Bilbo au loin au mouillage

    Bilbo des Caraïbes

    Le singe parle au singe!!

    Bilbo des Caraïbes

    L'ile du Diable vu de l'ile Royale.

    Bilbo des Caraïbes

    Flamboyant rouge

    Bilbo des Caraïbes

    Franck au bagne

    Bilbo des Caraïbes

    Ara bleu

    Bilbo des Caraïbes

    La maison du directeur du bagne transformé en musée

    Bilbo des Caraïbes

    Le phare de Royale

    Bilbo des Caraïbes

    Le pacha!

    Bilbo des Caraïbes

    La piscine des bagnards

    Après une dernière nuit de dingue au mouillage avec beaucoup de vent et de houle et un bateau qui nous dérapait dessus, nous sommes partis direction Tobago. 600 miles à faire. 20/25 nœuds de vent, un tiers de génois et deux ris dans la grand-voile, de la houle et la barre très dure. On s’est rendu compte plus tard qu’il y avait plein de coquillages coincés dedans. La première nuit en mer, nous avons même dormi dehors tout habillé et harnaché, juste au cas où le barreur aurait besoin d’aide en catastrophe ! Heureusement y a pas eu besoin !! Nous avons parcouru 203 miles en 24h. Notre record pour l’instant. Les deux jours suivants ont été plus calmes. Et 3 jours et 12h pile poil après notre départ des iles du Salut nous étions mouillé à Pirates Bay  à Tobago. A 2h15 du matin. Nuit noire et quelques bateaux déjà au mouillage. Merci le projo à main !!

    Bilbo des Caraïbes

    Au mouillage à Tobbago

    Bilbo des Caraïbes

    On est rentré bredouille!

    Bilbo des Caraïbes

    Couture...

    Bilbo des Caraïbes

    ... des sacs à palmes.

    Bilbo des Caraïbes

    Bis un peu flou!!

    Le lendemain nous avons fait notre programme pour les Antilles sur papier et nous nous sommes rendu compte que nous étions vraiment tard dans la saison et décidons donc de partir le lendemain soir pour Grenada. Bien discipliné nous sommes quand même allé faire les formalités de douanes et d’immigration. Quelle connerie ! C’est le week end ! Ouvert mais il y a une taxe d’overtime. Nous avons payé une soixantaine d’euros pour deux jours au mouillage ! Trop bon, trop con ! La prochaine fois on fraude ! Bon, arrivé à Grenada nous sommes allé aux douanes quand même.

    Nous avions prévu un mouillage dans une belle baie (d’après les photos du Patuelli) mais il y avait une marina pour méga-riches à la place. Nous avons donc mouillé en dehors du port. Mais c’était bien quand même.

    Bilbo des Caraïbes

    Capitaine heureux...

    Bilbo des Caraïbes

     

    ...mais capitaine cramé!!

    Et depuis on glandouille ! On fait des nav’ d’iles en iles qui nous prennent maximum 3h. Toujours au près mais bon, on ne peut pas tout avoir ! On se baigne avec masque et tuba au milieu des poissons et des tortues. Vous ne verrez pas de photos, notre appareil n’est pas étanche et nos finances ne nous permettent pas d’en acheter un waterproof. C’est bien dommage d’ailleurs car je me suis faite « tractée » un peu par une tortue au Tobago Cays. C’était magique ! 

    Bilbo des Caraïbes

     

    Chatam bay à Union

    Bilbo des Caraïbes

    Un requin à Clifton

    Bilbo des Caraïbes

    Mort du pavillon...

    Bilbo des Caraïbes

    ...gestation d'un nouveau.

    Bilbo des Caraïbes

     

    Bilbo des Caraïbes

    Les tobago Cays

    Bilbo des Caraïbes

    Iguane des Tobago Cays

    Bilbo des Caraïbes

    Bilbo des Caraïbes

    euh... Marie tu peux me photoshopper la pancarte?!

     

    Ah et oui on a acheté une langouste à un boat-boy. On s’est régalé, maintenant il va falloir en pêcher nous même !

    Bilbo des Caraïbes

     

     

    Bilbo des Caraïbes

    Donc voilà, on change de mouillage tous les deux jours, ça va un peu vite mais on en profite quand même le plus possible.
    Là nous sommes à Canouan, devant un hôtel alors on en profite pour mettre ENFIN à jour le blog. N’attendez pas de voir des articles en ligne tous les jours, il y a rarement internet dans nos mouillages et nous n’avons pas vraiment envie de passer 3h à en trouver. Même le téléphone ne marche pas en ce moment c’est pour dire ! Mais ne vous inquiétez pas, tant que la balise de détresse n’est pas déclenchée c’est que tout va bien ! 


    3 commentaires
  • Je profite de pouvoir pirater l'internet d'un hotel pour vous raconter les dernières navigations. 
    Au dernier article nous étions donc à Canouan, nous y sommes resté 2 jours, au mouillage devant une belle plage de sable blanc à ne rien faire d'autre que le blog, skype et glandouiller dans le bateau!
    Puis nous sommes partis pour l'ile de Béquia juste au dessus. Nous y étions le soir même après un arrêt à Petit Nevis, un petit ilot à côté de Béquia avec juste des broussailles, des cactus et des tas de cailloux. Nous y avons passé une demi journée en baignade et promenade à terre. Une belle grimpette nous a mené au sommet d'où nous avions une vue magnifique, heureusement il faisait beau les photos sont assez réussies! Nous en sommes repartis en milieu d'après midi alourdi par quelques cactus embarqués en otages, direction le mouillage de Princess Margaret Bay sur Béquia.

    Sainte Lucia

    Petit Nevis

    Sainte Lucia

    Plage de Petit Nevis

    Sainte Lucia

    Notre tas de cailloux

    Sainte Lucia

    Bilbo au mouillage (tout à droite)

    Sainte Lucia

    Vue du mouillage

    A peine l'ancre crochée et le moteur arrêté il pleuvait des cordes! Du coup nous en avons profité pour faire un peu de lessive, le brossage du pont et une bonne douche à l'eau douce! C'était agréable! D'ailleur nos voisins, en nous voyant, sont sorti faire la même chose. Nous n'y resterons que pour la nuit et le lendemain midi nous étions au mouilllage à Wallilabou bay, sur St Vincent. Cette baie a servi de décor pour le film Pirates des Caraïbe (c'est Port Royal, là où on voit les 3 pirates suspendus sous un rocher en forme d'arche). A part ça la baie n'a pas beaucoup d'interêt en soi. Par contre nous avons fait une courte ballade pour nous rendre à une jolie cascade où l'on peut se baigner. En fait c'est devenu un petit jardin payant, mais vraiment trois fois rien. Nous y avons fait une petite baignade dans la cascade. C'était hyper sympas de se baigner dans de l'eau douce, mais par contre je ne flottais plus aussi bien et impossible de faire la planche!! C'était une eau très fraiche, enfin elle nous a semblé fraiche, ça rafraichissait bien après la ballade. Un petit coin paisible à recommander.

    Sainte Lucia

    Un thon blanc en allant à St Vincent

    Sainte Lucia

    Dure dure la vie!!

    Sainte Lucia

    Wallilabou Bay

    Sainte Lucia

    Le caillou "Pirates vous voilà prévenus"!

    Ensuite, direction Sainte Lucia pour un premier mouillage à la Souffrière baie pour les formalités d'entrée. Pas de baignade car l'eau était un peu dégueu, par contre nous sommes allés au jardin botanique. Un peu décevant. Trop organisé comme jardin alors qu'autour tout est un agréable fouilli de plantes et de fleurs. Retour au bateau assez rapidement où nous glandouillons en finissant le pavillon breton.

    Sainte Lucia

    Les deux pitons de Ste Lucie

    Sainte Lucia

    Pavillon breton cousu et brodé main made in Bilbo

    Sainte Lucia

    Jardin botanique

    Sainte Lucia

    Casacde du jardin mais on ne pouvais pas s'y baigner, dommage.

    Sainte Lucia

    Sainte Lucia

    Sainte Lucia


    Et enfin, aujourd'hui, nous sommes à l'anse cochon (toujours sur Sainte Lucie). Nous sommes seul dans la baie. Sur bouée car lors de notre arrivée il y avait des pêcheurs locaux en train de pêcher au filet en plein milieu de la baie. Du coup nous avons pris une bouée un peu sur le côté. Mais nous y sommes très bien, pas de roulis, une connexion internet piratée et un grand soleil. Un peu de snorkeling dans l'après midi et là le soleil se couche nous n'allons pas tarder à se rentrer. Ici nous nous couchons un peu avec les poules!! A 21h30 il n'y a plus personne dans le bateau!! Mais à 6h nous sommes levé par le soleil et presque prêt à repartir en mer. 

    Sainte Lucia

    Anse cochon

    Comme vous le voyez tout va bien pour nous, nous profitons un max de ce voyage pour ne pas faire grand chose de fatiguant! Mais nous ne nous leurrons pas, bientôt ça ne sera plus la même chose! Alors avant de devoir travailler comme des maboulles en rentrant nous prennons des forces en ne faisant rien! C'est pas mal comme programme vous ne trouvez pas! Désolé pour ceux qui bossent mais vous avez le droit de vous dire "les petits cons ils ne perdent rien pour attendre"!! 


    7 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique