• Après avoir quitté Las palmas nous avons passé 3 jours à San Sebastian de la Gomera pour y recupérer nos deux équipiers, Arne et Johannes. Un peu de rangement, une petite rando et on largue les amarres le 20 decembre. Le début de la traversée c'est tres bien passé: du vent 10/15 noeuds en permanence, du soleil toute la journée, et des nuits de 6h d'affilé. Que demander de plus? A part un thon bien sur! Ou une dorade! Et non, nous avons juste pêcher un truc au depart mais surement pas mangeable vu la tronche qu'il avait! Nous l'avons rebalancé à l'eau vite fait.

    Cap vert

    Poisson préhistorique!!

    Le 23 décembre, plus de vent dans le début d'après midi. On se traine à 2 noeuds. Allez hop tout le monde en maillot, trois bouts à l'eau et on saute à la traine! C'etait une grande première pour les 3 gars. Et à voir leurs têtes quand ils sont remontés je pense qu'ils ont aimés! Par contre avec 3 personnes derrière le bateau nous n'avancions plus qu'a 0.6 noeuds! Je ne pensait pas que ça freinait autant.

    Cap vert

    Poissons humains!


    Et puis viens le 24, repas de noel en mer et remise des cadeaux. Bon le repas n'aura pas été constitué de la traditionnelle dinde aux marrons et buche glacée mais nous avons quand même bien mangé. Nous esperions pêcher pour le repas de noel mais non nous n'avons pas eu ce plaisir la.
    Ensuite les conditions se sont un peu compliquées: beaucoup de vent et beaucoup de houle. Sous GV seule nous avancions déjà à 6/7 noeuds. Mais sans le genois le bateau etait facile a barrer. Enfin pour Franck et moi. Effectivement nous avons été reveillé une nuit par un empannge involontaire. Et on sentais que quelque chose n'allait pas dans la marche du bateau. On se lève pour voir et catastrophe, le haut de la voile et la première latte etaient coincées derriere le hauban au dessus des barres de flêches. Pas le temps de réflechir à commemnt ça a pu arriver. Branle bas de combat, un pull et un gilet de sauvetage plus tardFranck et moi etions sur le pont et Johannes remise a l'interieur! Démarrage du moteur, face au vent, afaffalage de la GV, prise de ris et on renvoi la voile. 2h plus tard, Arne à la barre et rebelote! Bon, pull, gilet, nous sur le pont et lui en dessous. Sauf qu'en plus de la voile coincée derrière le hauban les 3 premiers coulisseaux qui tiennent la voile sur le mat c'étaient gentiment fait la malle et la tête de notre voile se promenait en l'air! Bien, bien, bien! Moteur, face au vent, affalage complet et on déroule juste un peu de genois. Nous avons donc terminé notre traversée (2 jours et 3 nuits) avec juste un peu de genois les conditions ne nous permettant pas d'aller faire un tour en tête de mat vérifier l'etat du rail. Mais le GPS nous indiquait quand même parfois une vitesse de 6 noeuds. Largement suffisant surtout avec des novices à bord.

    Cap vert

    Une belle houle par l'arrière. 


    Et nous sommes donc arrivés tranquillement à Palmeira sur l'ile de Sal le 27 decembre. De nuit. Vers 3h du matin. Heureusement que c'était la pleine lune, nous avons pu voir ou nous allions. Car le port n'a de port que le nom. Il y a juste un quai pour les ferries et cargos et les voiliers sont au mouillage dans la baie. Il y avait déjà une bonne vingtaine de bateaux. Comme nous ne sommes pas vraiment des pros du mouillage nous étions un peu stressés et nous nous y sommes repris a plusieurs fois (je ne dirais pas combien c'est trop la honte!). Mais au final nous sommes bien accrochés ce aui est l'essentiel surtout que depuis 3 jours que nous sommes là le vent souffle bien fort.
    Sinon, la ville ou nous sommes est vraiment minuscule. Et un peu délabrée à part quelques maisons qui détonnent vraiment au milieu des autres. Les formalités d'entrée au cap vert doivent être effectuées à l'aéroport à 3 km du port. Pas facile l'aller retour qund on débarque de 7 jours de nav',qu'on est en tongs et qu'il fait au moins 40 degrés! Mais ça faisait du bien de marcher. Et on est tout content d'avoir nos premiers tampons sur nos passeports!
    Par contre le paysage est on ne peut plus aride: des cailloux, des cailloux et des cailloux. Et de la terre et du sable pour recouvrir le tout. Terre que l'on retrouve partout dans et sur le bateau. Nous ne resterons pas longtemps sur Sal mais dans les autres iles nous prevoyons des randos. Elles sont, parait il, plus attrayantes et plus vertes.

    Cap vert Cap vert 

    Pavillon Cap Verdien                                                                Poisson et chaussettes en séchage!

    Cap vert Cap vert


    Aujourd'hui nous avons vu l'étrave de Pegase pointer au mouillage. Ca fait plaisir de voir un bateau ami arriver. A la VHF Brigitte nous a dit etre bien contente d'etre enfin arrivée! Ca n'a pas l'air d'avoir été de tout repos non plus leur traversée! Une petite soirée de racontage de navigation en perspective!!

    Sachez aussi que nous allons continuer notre voyage que tous les deux pour cause d'incompatibilité de caractères avec nos actuels équipiers. Nous les débarquons ici à Sal et continuons seuls.

    Ah oui et aussi, la reponse à la grande question que vous vous posez tous est OUI!! Nous avons ENFIN pêché. Et un vrai poisson hein, pas un truc préhistorique ou un poisson volant qui se serait suicidé sur le pont! Non non , deux belles dorades ont acceptées de mettre fin à leurs jours afin de mettre un terme à notre honteuse non-pêche! Elles devaient faire environ 40 et 60 centimètres Merci à l'équipqge de Jeu de mer de ne pas faire de commentaires avec vos 1m17 (réctification le record est de 1m25pour Jeu de mer!)! Nous ne sommes encore que des débutants mais on va tenter de vous rattrapez! D'ailleur, étant donné que nous n'avons ni frigo ni congelo nous sommes preneurs de recettes de salage, séchage et conserves. A bon entendeur merci.

                             Cap vert  Cap vert

     

    Pêche...                                                                  ... et séchage


    Voili voilou pour les dernières nouvelles. En en attendant d'autres nous vous souhaitons à tous de belles fêtes de fin d'année.

     


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  • Voilà la fin de notre escale Cap Verdienne, nous allons partir pour la transat d’ici quelques jours.
    Nous avons fait toutes les iles du sud de l’archipel avec une belle préférence pour l’île de Boavista malgré un mouillage rouleur et peu confortable. Nous y avons fait la connaissance d’un français qui y avait déjà été et il nous a donc guidés vers ce qu’il fallait voir. Nous avons notamment découvert un resto qui faisait des pâtes aux homards à se rouler par terre, un joli petit désert et un autre resto où ils nous ont servis du thon excellent.

    Actuellement nous sommes sur l’île de Santiago, au mouillage à Praia. Cette dernière escale est plutôt une escale technique et vivres : grosses courses de frais, d’eau et de lichouseries, réparation du pilote, carénage de la coque (vive l’antifouling au cuivre il n’y avait pas d’algues collées et nous avons fait ça en 2h), re-re-etanchéité de mes équipets et réparation de la grand voile qui nous a fait quelques trous au niveau des lattes.

    Je n’ai pas trop d’inspiration aujourd’hui pour écrire alors je vais vous mettre pleins de photos pour compenser ! Enfin, autant que la connexion merdique nous le permet!

    Cap à l'ouest

    Le désert de Viana à Boavista

    Cap à l'ouest

    Dans le désert

    Cap à l'ouest

    Le désert

    Cap à l'ouest

    Boavista

    Cap à l'ouest

     

    Boavista

    Cap à l'ouest

    Coucher de soleil au mouillage

    Cap à l'ouest

    Cap à l'ouest

     

    Retour d'apéro chez Pégase à la nage!

    Cap à l'ouest

    Thon rouge!! Ca y est on pêche enfin!!

    Cap à l'ouest

    Bilbo en ciseau au départ de Boavista.

    Cap à l'ouest

    La plage du mouillage à Maio


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  • Ca y est on a levé l'ancre dimanche 20 janvier à 15H26 heure française. Rendez-vous de l'autre côté.

     


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  • Ca y est nous sommes amarré au port de Degrad de cannes.

    A bientôt pour le récit de la traversée.


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  • Voilà, voilà ! Désolée pour le temps d’attente pour mettre cet article en ligne. Déjà presque 15 jours que nous sommes en Guyane et je ne le met en ligne qu’aujourd’hui sur le blog. Bon je ne vais pas vous mentir en disant que nous sommes débordés et que nous courons toute la journée partout. En fait nous avions un peu la flegme de faire 2 km à pied avec l’ordi sur le dos pour aller au cyber café. On va dire aussi que les trombes d’eau (presque incessantes) ne nous motivent pas vraiment non plus. Mais bon, là nous y sommes !

    Alors, la transat !
    Comme vous le savez nous avons levé l’ancre de l’ile de Santiago (Cap Vert) le dimanche 20 Janvier vers 13H. Et nous étions amarrés à la marina de Degrad de Cannes en Guyane exactement deux semaines plus tard : le dimanche 3 février vers midi ! Entre ces deux points il s’est écoulé quelques litres d’eau sous notre coque. Et quelques petits coups durs aussi. On ne peut pas parcourir 1802 miles nautiques sans qu’il ne surviennent quelques légers problèmes !

    Mais commençons dans l’ordre. Nous sommes donc partis avec une météo prometteuse. 15 à 20 nœuds de vent au portant (allure la plus agréable, vent plus ou moins dans le dos). Seulement nous étions abrités par les dernières iles de l’archipel du Cap Vert et les 15/20 nœuds promis se sont transformés en moins de 10 nœuds les deux premiers jours. Nous avons donc jonglé avec les voiles et le moteur pour sauter d’un trou d’air à un autre. Nous y avons fait nos plus petits scores : seulement 104 miles parcourus par jours (notre record sera de 169 miles), dans une ambiance de voiles qui claquent et des vibrations du moteur.

    Et le 23, la délivrance ! Libéré de l’abri des iles nous filons sous 15 à 20 nœuds de vent. Par contre nous ne pouvons pas vous dire à combien nous avancions car notre speedo n’a pas fonctionné de toute la traversée. Sans doute bloqué par des coquillages. Nous avions la vitesse avec le GPS sur l’ordi mais nous n’avions pas le nez collé dessus en permanence. Néanmoins nous y avons vu une fois un 12,49 nœud. Nous avons parfois été plus vite mais pas le temps de plonger dans le bateau pour voir sur l’ordi.

    Le quatrième jour nous avons perdu l’usage de la grand-voile. Pendant mon dernier quart du matin Franck a été réveillé par les vagues qui rentraient dans le bateau par la descente ouverte (la porte d’entrée). La houle s’était levée ! Bon, séchage du bateau. Une heure plus tard un empannage incontrôlé a arraché tous les coulisseaux de la grand-voile de leur rail. Notre voile n’était donc plus tenue sur le mat. Lorsque nous nous sommes mis face au vent pour l’affaler (la faire descendre), le mousqueton de la drisse s’est ouvert et elle est montée en tête de mat pendant que notre voile tombait à moitié dans l’eau. Le temps de remonté la voile et de dérouler le génois, les vagues étaient rentrées de nouveau à l’intérieur. On re-sèche tout ! Ca occupe au moins ! Après nous mettions une bâche devant l’entrée. Idéale aussi quand il pleuvait ! Par contre nous étions un peu embêtés pour la drisse (c’est la corde qui permet d’envoyer la voile en l’air). Nous n’avions pas vraiment envie d’aller se balancer dans le mat pour la récupérer avec la houle qu’il y avait. Nous avons donc décidé de continuer sans la GV. Ce qui ne nous a pas posé vraiment de problème avec des vents venant de l’arrière. Nous avons alterné entre génois déroulé en entier ou non et le spi papillon. Ce spi est un vrai régal ! On le tient jusqu’à 15 nœuds de vent, ce qui nous faisait avancé à fond les ballons sans le roulis habituel du génois. Le papillon on l’adore !! Enfin, quand il est dans l’air en fait ! Parce que l’affalage (quand on le descend) c’est une autre paire de manche. A chaque fois c’est un peu galère, il doit y avoir une technique que nous n’avons pas encore découverte car à chaque fois on l’affale n’importe comment. Un soir, il a même fini carrément à l’eau. J’ai été obligé de lâcher la barre pour aller aider Franck à l’avant pour le remonter car la voile dans l’eau se remplissait et ce que Franck remontait sur le pont repartait aussi sec dans l’eau quand il modifiait sa prise pour remonter le reste. Il faut dire que le vent avait un peu forci et comme on fonçait bien nous voulions le garder le plus longtemps possible. Erreur !

    Concernant les quarts nous nous sommes vite rendu compte que nous ne tenions pas le coup avec des quarts de 2h chacun. Nous avons donc rapidement décidé de faire des quarts de 1h la journée et de 1h30 la nuit. Beaucoup plus facile ! Surtout la journée car avec la chaleur qu’il faisait, 2h en plein soleil c’était une torture ! Et à moitié dangereux aussi. Mais une fois que nous avons trouvé notre rythme ça c’est bien passé.

    Pour le pilote automatique, ça n’a pas été une réussite. Vent trop fort, houle trop forte, appréhension quand le spi était en l’air… Nous avons donc barré quasiment en  permanence.

    Et puis la grosse tuile de la traversée nous en a privés à la fin de la transat alors que c’est à ce moment que nous en aurions eu le plus besoin. Plus de moteur le 30 janvier ! Il s’emballait. Sans pouvoir l’arrêter. 4000 tours à 2h du matin en le démarrant pour charger les batteries. Ca réveille ! Un boucan d’enfer ! Et un gros stress bien sur. Nous avons attendu le jour pour regarder mais nous ne pouvions pas réparer en pleine mer. Du coup nous avons du faire hyper gaffe aux batteries car c’est le moteur qui les recharges. Nous avons un panneau solaire mais bien sur les deux premiers jours sans moteur se sont déroulés sans soleil et sous la pluie. Mais pas une petite pluie de mickey, hein ! Des cordes, des cordes, des cordes. Les fringues étaient carguées, le bateau était cargué… Mais au moins ça l’a rincé de toute la poussière que nous avions accumulé au Cap vert sur le bateau. Lors des premiers grains l’eau qui dégoulinait le long du mat, des voiles et du gréement (de tous les câbles) était marron. Mais du coup nous sommes arrivé en Guyane propres comme un sous neuf !

    Sinon, nous avons aussi pêché. Bon une seule fois mais nous avons remonté deux dorades coryphènes de 93 cm et 100 cm chacune, ce qui nous a fait 14 filets de poisson séché en plus de 4 steaks que nous avons mangé frais. Bien suffisant. Et après, nos soucis de voile et de moteur nous ont un peu perturbés et nous avons oublié de pêcher. A part bien sur les poissons volants que nous retrouvions par quinzaine tous les matins sur le pont. Il y en a même un qui a atterri directement sur la gazinière, à l’intérieur. Il était énorme, plus gros qu’un beau maquereau. Mais c’était en pleine nuit, un peu pris au dépourvu au saut du lit, Franck l’a remis à l’eau direct.

    Transat Transat Transat

     

    Bon, là je vous raconte un peu que les galères mais il faut dire que lorsque tous ce passe bien ça n’est pas très intéressant à raconter : il faisait beau, on a lu, on a bronzé, on fait la sieste, on a bien mangé… Vous conviendrez que ça n’est pas hyper palpitant ! Donc ne vous inquiétez pas, on a eu quelques soucis mais la grande majorité du temps il ne se passait rien et nous avons vraiment apprécié notre transat. On recommencera volontiers !

    Transat Transat

     

     

    Copain oiseau                                                                              Copain poisson volant

     

    Transat Transat 

     

    Bordel complet dans le bateau                                                    Barreur de choc

     

    Transat Transat

    Pareo taud de soleil                                                                          Le soir il fait plus frais

    Transat Transat

     

    Le papillon                                                                               Papillon (on a fait une video mais je n'arrive pas à la mettre)

    Transat Transat

     

    Vague d'étrave

    Transat Transat

     

    Compagnon de quart de nuit                                                          14 jours plus tard!!

    Transat Transat

     

    Lever de soleil                                                                          Fait pas beau!!

     

    Pour l’instant, en Guyane, nous n’avons pas trop bougé de la marina. Les premiers jours nous nous sommes reposés, avons nettoyé le bateau et peaufiné les conditions de vie à bord : taud de soleil (et de pluie vu les fréquence des grains) pour le cockpit, moustiquaires partout, taud de pluie au dessus des hublots pour pouvoir les laisser ouvert pour rafraichir sans être inondé, grimpette dans le mat pour aller chercher la drisse et bien sur démontage et réparation du moteur. En fait nous attendons surtout de votre combien vont nous couter les réparations du moteur avant de faire autre chose. Si les dégâts sont sérieux, et donc coûteux, il faudra peut être travaillé quelques semaines. Dans le cas contraire ça sera la fête et nous partirons direct en rando en forêt, en pirogue sur le fleuve, en visite de ville, musée, du bagne… En attendant, nous allons courir un peu le matin, à la fraîche, et en route on ramasse mangues, bananes et noix de coco sauvages. C’est pas mal ! Qui veut venir en profiter ?!

    Transat Transat Transat

    fruits sauvages

     

    Transat Transat

    Taud de soleil indispensable                                                     Méduse à voile dans le port

     

     


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  • Un petit message pour vous dire que nous avons enfin loué une voiture cet après midi. Nous partons donc en visite de la Guyane pendant une bonne semaine. Nous profitons de la voiture pour aller loin et nous finirons notre escale Guyanaise par les ballades près du port. 

    Si nous ne sommes pas piqué par les mygalles, les serpents, les moustiques ou bouffé par les singes, les félins ou les caïmans nous vous donnons rendez vous d'ici une grosse semaine pour un roman photo de notre immersion dans les forêts profondes de la Guyane. A moins que nous ne soyons retenu prisonniers au bagne!

    En tout cas on vous embrasse et on en profite à fond à votre place!!


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  • J’aurais dû mettre cet article en ligne depuis une semaine déjà, j’espère que vous ne vous êtes pas inquiétez : nous n’avons été mangé par aucun des animaux de l’article précédent ! A part bien sur par les moustiques qui font la fête autour de nous à partir de 18h !

    Alors, notre petite escapade en voiture ! Elle aura été un peu courte, une semaine ça passe très vite mais la location pour une autre semaine ne rentre pas dans notre budget actuel.
    Pour optimiser au mieux  la voiture nous avions fait un planning de dingo avant de partir !

    Nous sommes donc partis le jeudi 21 direction Saint Laurent du Maroni pour une visite du bagne de la transportation.  C’était bien, le guide très intéressant à écouter. J’ai été un peu surprise par la taille des locaux que j’avais imaginé beaucoup plus grand étant donné le nombre de bagnard à y être passé. Mais en fait il y avait plusieurs camps construits un peu partout en Guyane.

    Guyane

    Guyane

    Guyane


    Après le bagne nous avons fait une visite de la ville en petit train. Un peu kitch et beauf mais c’était quand même sympa. A part qu’on a fini sous la pluie et inondé dans notre petit compartiment.

    Guyane


    Nous avons passé cette première nuit loin du bateau en hamac sous un carbet. Au village amérindien « Terre rouge » près de saint jean du maroni. Nous avions réservé une nuit et le repas du soir. Repas amérindien traditionnel : de l’acoupa (poisson) avec une galette de manioc et du riz, et une salade de fruits frais en dessert. C’était vraiment sympa. Nous avons été bien accueillis, c’était agréable. C’était notre première nuit en hamac, nous avons bien dormi contrairement à ce qu’on nous avons dit. Hamac, moustiquaire et sac de couchage font un très bon lit !

    Guyane

    Guyane

    Guyane

    Guyane

    Le vendredi 22 nous avons fait une rando de 8 km en forêt sur le sentier de la forêt de St Jean. Ca aurait été une superbe ballade si nous n’en avions pas fait la moitié sous la pluie. Nous étions complètement cargués en arrivant à la voiture ! Pendant le trajet en voiture après nous avons même mis le chauffage à donf’ pour faire sécher les fringues ! Et en arrivant à la ballade suivante nous avons pique-niqué sur le parking avec les vêtements étalés partout sur la carrosserie chaude. Les ploucs en vacances !

    Guyane

    Guyane

    Guyane

     

    Guyane

    Guyane


    Donc après mangé, une ballade d’une heure : le sentier sur sable blanc. Nul ! Pas de sentier, pas de sable blanc et pas un seul animal. On pensait se rattraper avec une autre ballade, le sentier Kanawa, que le guide décrivait comme une très belle ballade. Mais nous n’avons pas pu la faire. A peine la voiture arrêtée sur le parking, les moustiques sont venus se coller aux vitres. Bon, on est des warriors, on s’habille (pantalons et t-shirts longs), on se badigeonne de produit et on y va. Bin nous avons fait 500 mètres  et nous sommes  revenus à fond la caisse ! Piqués de partout, ils nous on piqué à travers les vêtements ces saligots !
    On abandonne et direction Awala-Yalimapo, site de ponte des tortues. Nous avons visité la maison de la réserve et nous nous renseignons : il y a eu 21 traces de tortues la veille. Cool, on a des chances d’en voir cette nuit.
    Nous avions réservé un carbet à l’auberge de jeunesse pour la nuit mais pour cause d’invasion de moustiques nous avons préféré nous rabattre sur un bungalow, tampis pour le hamac. A 1h30 du matin le réveil. Levé, habillage, produit anti-moustiques et poncho et nous voilà partis arpenter la plage en quête de tortues. Nous n’en verrons que les traces ! 2h après le réveil, bouffés par les moustiques et trempés de sueur sous nos ponchos, nous voilà de retour au bungalow tout dépités. Une journée un peu ratée de bout en bout.

    Le lendemain sera plus réussi. Après un tour sur la plage des tortues, où nous passerons notre temps à chasser les chiens sauvages en train de déterrer les nuits de tortues pour manger les œufs, nous avons repris la route direction le village d’Iracoubo pour y visiter l’église. L’intérieur a été entièrement peint à la main par un bagnard. C’est une jolie église qui vaut le coup d’œil.

    Guyane

    Guyane

    Guyane

     


    Ensuite une petite ballade sur le marais de Yiyi. C’est une réserve naturelle. Nous y avons vu plein de lézards, quelques papillons et deux ou trois oiseaux. Pas grand-chose mais une ballade agréable et la rencontre d’une des gardes très sympathique.
    Ensuite encore une mini-ballade : le sentier de saint Elie où nous avons vu plein d’espèces d’arbres mais aucun animal.
    Ah si, un singe a traversé la route devant la voiture. Pas tout près et à fond les ballons donc nous ne l’avons pas bien vu. Mais nous avons quand même vu un singe ! Nous y avons aussi rencontré des voisins de ponton qui faisait la même promenade et dormais ensuite en carbet. Ils nous ont invités à dormir avec eux mais nous avions prévu un marché le dimanche matin tôt et nous n’avons donc pas pu rester avec eux. C’est dommage mais on va s’organiser ça avant que nous repartions en mer.
    Et donc le dimanche, nous sommes allés sur le marché de Cacao, dans un village hmong. Notre guide mentionnait un joli marché à ne pas louper. C’est vrai que c’était bien, un marché très coloré et riche en fruits inconnus de nous (rambutant, mangustant, cupuaçu…). Inconnus mais super bon, nous sommes revenus assez chargés !

    Guyane

    Franck qui coupe un arbre à la machette pour libérer la route

    Guyane

    Guyane

    Guyane

    Guyane

    Après le marché nous avons visité le musée « le planeur bleu ». C’est un privé qui a monté une association pour faire visiter au public son musée des insectes. C’était vraiment super. Le guide (et propriétaire) était très agréable. Un vrai passionné. Ce musée est ouvert uniquement le dimanche. En fait le proprio est instituteur, il fait donc ça sur son temps libre. Il nous a dit que ses élèves (connaissant sa passion) ont participés au fil des ans à la construction de sa collection en lui amenant les insectes qu’ils trouvent. Pendant la visite, un petit gars d’une dizaine d’année lui a d’ailleurs  amené dans une boite un scorpion qu’il avait trouvé dans son jardin ! Pour rendre la monnaie de la pièce, le musée est gratuit pour les moins de 12 ans ! Nous y avons vu une belle collection de papillons, d’insectes en tout genre (punaise, criquet, blattes, mouches, titans…) et quelques spécimens vivants qu’il élève pour les réinjecter dans la nature. Et des mygales ! Vivantes ! Qu’il manipule devant nous, pose sur son t-shirt … Arrgh ! Malgré un premier mouvement de recul j’ai quand même trouvé ses mygales assez belles. Pour des araignées ! Il possède aussi une petite serre à papillons dans laquelle nous avons pu circuler et prendre des photos assez belles. Parce que dans la nature c’est mission impossible de prendre un papillon en photo !
    Bref un très beau petit musée, de beaux souvenirs.

    Guyane

    Guyane

     

    Guyane

    Guyane

     

    Ensuite soupe chinoise au marché et achat d’un plat en bois précieux, un bois violet. Nous avons vraiment passé une belle journée à Cacao.
    Le lundi nous avons visité le centre spatial de Guyane. Ca aussi c’était super. Nous avons dans un premier temps fait la visite du centre spatial en bus, visite commentée bien sur ! Ensuite visite de la salle de lancement, vous savez c’est celle que l’on voit dans les films ! Et ensuite visite du musée de l’espace. Encore une bien belle journée. Très instructive celle là.

    Guyane

    Guyane

    Guyane


    Pour le mardi, nous avions prévu une journée plus soft. Nous avons fait une ballade de 4km (dont 1km pour 620m de dénivelé montant en forêt !) dans la montagne des singes. Nous n’y avons vu aucuns singes !! Nous n’avons pas de chance avec les animaux sauvages !

    Guyane

    Guyane

    Guyane

    Guyane


    Et le mercredi, après un tour au marché de Cayenne, nous avons rendu la voiture.
    Depuis nous sommes de retour en stop ! Nous nous sommes reposés de notre vadrouille en voiture. Ce qui nous a permis de rencontré les habitants de notre ponton. Je dis habitants car ils sont tous installé là depuis des années. Les bateaux ne ressemblent plus vraiment à des bateaux avec les climatisations sur les ponts, les machines à laver, les bâches tendus partout… et les congélateurs sur le ponton ! Nous avons organisé avec eux un repas crêpes et galettes dimanche midi. C’était une belle après midi où nous avons tous bien trop mangé ! Par contre nous avons eu du mal à trouver de la farine de Sarrazin. Quizz : où avons-nous acheté la farine ? Le gagnant gagnera notre estime éternelle ! Indice : vous ne devinerez jamais !!

    Et mardi 5 mars, nous avons emprunté des kayaks à nos voisins de pontons pour aller faire un tour sur le fleuve au plus près de la mangrove. J’y ai gagné des courbatures dans les épaules et Franck des coups de soleil sur les jambes !  Mais c’était bien et nous envisageons d’y retourner et de dormir dans un carbet le long du fleuve. Reste plus qu’à fixer la date, et à attendre de ne plus avoir mal aux épaules !!

    Guyane

     Le moteur n'est toujours pas réparé mais ça ne devrait pas tardé. De toute façon nous ne sommes pas pressé pressé, le climat et l'ambiance du ponton nous plaisent bien. On se sent bien ici.

     


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